Le + du moniteur :
En descente, mettez-vous sur le grand plateau pour bien tendre la chaîne. Cela vous évitera des déraillements intempestifs et empêchera la chaîne de cogner les bases du vélo.
L’approche du virage est fondamentale ! Ne négligez donc pas votre trajectoire et votre vitesse d’arrivée. Durant toute la phase du virage, restez centré sur votre vélo.
a) Préparer son virage
La préparation du virage conditionne toute la suite. Il faut freiner avant d’arriver dans le virage pour être à la bonne vitesse au moment de s’engager. La trajectoire débute le plus possible à l’extérieur, sauf si des obstacles vous en empêchent. Pointez du regard la « corde » du virage.
b) Dans le virage
Placez vos épaules au-dessus du guidon et orientez les dans la direction du virage. Votre trajectoire se rapproche de l’intérieur du virage et votre regard se dirige vers la sortie du virage. A ce moment-là, vous n’êtes plus sensé freiner.
c) sortie du virage
Une fois sorti du virage, regardez loin devant pour anticiper les prochaines difficultés et relancer votre vitesse par un coup de pédales.
Le + du moniteur :
Placez votre pédale extérieure vers le bas, et appuyez fortement dessus pour obtenir un maximum de grip et ancrer votre vélo dans la courbe (comme en ski avec les cares).
Montée roulante : Calez vos fesses bien à l’arrière de la selle pour un pédalage confortable et rond. Restez souple au niveau du bassin afin d’avoir une bonne mobilité latérale pour éviter ou amortir les éventuels obstacles qui pourraient vous déséquilibrer. Regardez loin devant pour prendre la trajectoire la plus roulante et anticiper les changements de vitesses.
Montée technique : Avancez sur le bec de selle et penchez-vous au maximum en avant, épaules au-dessus du guidon, bras fléchis et coudes vers le sol pour tirer sur le guidon. Vous gagnerez en puissance et conserverez un bon contrôle de la roue avant en empêchant qu’elle se cabre. Ne forcez pas trop. + du moniteur : Pédalez en souplesse en adoptant une cadence de pédalage rapide (60 à 80 tr/ min). Vous vous fatiguerez moins et économiserez de l’énergie.
Le + du moniteur :
Pédalez en souplesse en adoptant une cadence de pédalage rapide (60 à 80 tr/ min). Vous vous fatiguerez moins et économiserez de l’énergie.
En descente adoptez toujours la position de base : debout sur les pédales placées à l’horizontale, selle baissée, doigts sur les freins. Vos membres doivent rester souples pour amortir les chocs et assurer une bonne mobilité de votre corps au-dessus du vélo. Votre regard est placé loin devant pour anticiper les obstacles et la trajectoire.
Descente roulante : conservez toujours le contrôle de votre vélo en adoptant une vitesse suffisante pour vous arrêter très rapidement en cas d’imprévu (obstacles, marcheur, etc). Pensez à ralentir lorsque vous croisez des randonneurs et dites bonjour.
Descente technique :
a) Au moment de plonger.
Poussez légèrement le vélo en avant sur le premier mètre puis plongez avec lui en vous recentrant immédiatement.
b) Vous êtes dans le vertical
Restez centré. Trop sur l’avant, vous risquez de passer par-dessus le guidon. Trop en arrière vous n’aurez plus le contrôle de la trajectoire ni du freinage. Gérez votre vitesse, sinon c’est la perte de contrôle assurée.
c) Au bas de la descente :
Anticipez l’arrivée avec votre regard ! Les chutes se produisent généralement en bas de la descente. Concentrez-vous bien sur la sortie et soyez prêt à amortir en pliant les bras au moment où la roue avant va retrouver le plat, puis les jambes quand la roue arrière arrive à son tour sur le plat.
Le + du moniteur :
Utilisez toujours les 2 freins en même temps mais pas de la même façon : le frein avant principalement car c’est celui qui vous permet de ralentir ou de vous arrêter (70% des forces) mais en restant à la limite du blocage pour ne pas passer par-dessus le guidon. Le frein arrière en complément et pour vous diriger.
Utilisez toujours les 2 freins en même temps. C’est le moyen de réguler votre vitesse ou de vous arrêter, tout est question de dosage.
Analysez la surface : on ralentit sur un terrain adhérent (pas d’obstacle, pas de boue, de sable, de cailloux) et, si possible, en ligne droite car le freinage en courbe empêche de tourner et augmente le risque de chute par glissade).
Le freinage est assuré en majorité par le frein avant. Le frein arrière assiste le freinage et permet de diriger le vélo en dérapant. La répartition est : frein AV 70 % – frein AR 30 %.
Le + du moniteur :
Ne freinez pas constamment, mais par intermittence (pour relâcher vos doigts) et éviter la surchauffe des freins. Freinez avec deux doigts maximum, voire un, sinon vous aurez une mauvaise tenue du guidon.
Une fois dans la forêt il faut être capable de faire face aux problèmes mécaniques par soi-même. Au besoin il faudra modérer ses ardeurs pour éviter la casse. Sinon cela pourrait impliquer une longue marche en forêt avant de trouver de l’aide. Le minimum à emporter est: un kit d’outil pour VTT.
Par un simple transfert de poids d’avant en arrière, vous pouvez franchir un obstacle une roue après l’autre.
a) Phase de préparation
Arrivez à vitesse lente, sinon la roue arrière tapera forcément dans l’obstacle. Le dernier mètre sans pédaler en position debout. Comprimez la roue avant (et la fourche) en fléchissant les bras et le buste pour rapprocher tête et épaules du guidon. Cela facilitera le cabrage grâce à l’effet ressort. Pour lever votre roue avant juste avant l’obstacle, tirez sur le guidon en déplaçant le buste vers l’arrière.
b) Phase de cabrage de la roue avant
Pour cabrer, allégez la roue avant. Pour que la roue avant passe au-dessus de l’obstacle, inutile de tirer sur le guidon, il suffit de se servir du transfert de poids de la tête et des épaules comme d’un balancier : en les basculant en arrière, vous allégerez votre roue avant qui se lèvera toute seule.
c) Le transfert pour lever la roue arrière
Une fois la roue avant reposée, transférez très rapidement votre poids sur celle-ci. Par un mouvement de la tête et des épaules en avant, et une impulsion de vos jambes pour alléger la roue arrière afin qu’elle puisse à son tour monter au-dessus de l’obstacle. Le dynamisme de ce transfert conditionne la réussite de ce geste.
d) Réceptionnez tout en douceur
Les jambes se fléchissent pour un atterrissage en souplesse. Regardez loin devant et poursuivez votre chemin jusqu’au prochain obstacle.
Le + du moniteur :
Lorsque vous maîtrisez bien cette technique, vous pouvez ensuite apprendre le « bunny-up » qui consiste à sauter par-dessus l’obstacle. Cette technique reprend les mêmes phases citées ci-dessus mais enchaînées de manière ultra rapide afin de décoller les 2 roues en même temps au-dessus de l’obstacle. Beaucoup d’entraînement est nécessaire pour réussir. Patience…